Les Affranchis
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Affranchis

Forum du groupe nomade des Affranchis - Fractal
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

 

 Poussière, sueur, égratignures et savonnette.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Alopias

Alopias


Nombre de messages : 318
Date d'inscription : 11/05/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeLun 28 Juil - 17:33

Alopias et Jade dormaient ensemble depuis déjà quelques jours, blotti l'un contre l'autre, à la belle étoile, tout juste protégé par un morceau de toile de tente claquant au vent dressé entre deux poteaux comme un rempart au froid ou comme un modeste signe de pudeur pour les deux amants.

Alopias est réveillé depuis quelques instants, Il est allongé sur le coté, Jade dormant dans ses bras en lui tournant le dos. Tout les deux en sous-vêtements, il peut sentir le satin de sa peau sur la sienne, percevoir la lente accélération de la respiration soulevant sa poitrine il soupire de contentement, comme si il tenait entre ses bras la plus belle chose de l'univers.

Le temps passe, l'horizon s'éclaire d'un halo de lumière, signe annonciateur du rayon aveuglant qui s'invitera bientôt dans le champ de vision des deux amants. Les dernières braises d'un feu éphémère se consument devant eux, l'odeur de cendre chaude taquinant parfois leurs narines au gré d'une brise légère.

Alors que les premiers signes de conscience réapparaissent chez sa compagne, Alopias renforce légèrement son étreinte, juste pour lui montrer qu'il est là, pour l'accompagner dans son réveil.
Revenir en haut Aller en bas
Jade

Jade


Nombre de messages : 225
Date d'inscription : 21/06/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeLun 28 Juil - 19:01

Encore un peu. Juste un tout petit peu…
Jade soupire doucement, suppliante. Il faut qu’elle se rende. Sa nuit se termine.

Elle avait déjà un sommeil de bébé. Depuis qu’elle s’endort tout contre Alopias, c’est enveloppée d’un nuage douceureux qu’elle sombre la nuit. Emportée par la fatigue, et les caresses d’après l’amour, Jade s’effondre littéralement, dans les bras de son amant, et de Morphée par la même occasion, dès qu’elle ferme les yeux. Elle se surprend, tous les jours, fugacement contrariée de devoir quitter cet état de béatitude totale.

Il est trop tôt. Jade résiste à ouvrir les yeux. Une moue sur sa petite bouche trahit sa muette protestation.
Une large main joue sur sa hanche nue, doucement. Et les bras dans lesquels la rouquine repose, se resserrent tout aussi tendrement autour de son corps souple. Le contact, se faisant plus intense, transforme la moue boudeuse en naissance de sourire sur les lèvres pâles. Un nouveau soupir, voluptueux cette fois ci, s’en échappe comme un murmure.

Se tortillant légèrement, son dos contre le torse de son amant, épousant toutes ses formes malicieusement, Jade sourit de plus belle.
Une petite main se faufile sous la couverture, espiègle, et caresse avec une lenteur calculée, la cuisse d’Alopias contre la sienne.
La matinée promet finalement d’être aussi suave que la nuit.
Revenir en haut Aller en bas
Alopias

Alopias


Nombre de messages : 318
Date d'inscription : 11/05/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeLun 28 Juil - 21:00

Le corps de Jade s'exprime dans son demi-réveil en se lovant contre celui d'Alopias. Un corps qui lui répond presque par reflexe, D'une réponse chaude et bien présente dans le dos de la jeune femme.

Alopias se redresse légèrement pour venir chercher les lèvres de sa compagne et lui donner son premier baiser du jour. Il marque une pause pour la contempler alors qu'elle cligne encore des yeux. Une main vient jouer un instant avec les boucles dorées avant descendre dans son cou et replonger sous la couverture pour explorer le corps encore à moitié engourdi.

La petite main de Jade sur la cuisse d'Alopias le fait frémir, invitation polie à se serrer contre elle alors que le désir monte dans son bas-ventre, brulant. Jade ne faisant rien pour limiter la réaction reflex de son amant, la provoquant même en affichant un sourire emplit d'innocence.

Sa main passe sur le débardeur et se place sur le ventre de Jade pour remonter ensuite, le contact du satin glissant sur la peau de ses seins remplacé peu à peu par la caresse les doigts d'Alopias. Les doigts explorent, découvrent et redécouvrent, un autre sourire innocent s'affichant sur le visage de l'homme alors qu'il constate lui aussi l'excitation de sa maitresse.

Son autre main vient se glisser entre les corps en une belle caresse de la colonne vertébrale se terminant dans la fine culotte de la rouquine. La main s'y attarde longuement en passant sur les fesses. Les caresses se prolongent… jusqu'à ce quelle vienne finalement libérer Alopias de l'étreinte de son caleçon.
Revenir en haut Aller en bas
Jade

Jade


Nombre de messages : 225
Date d'inscription : 21/06/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeMar 29 Juil - 1:37

Jade sourit, les joues rougissantes, en fronçant son nez d’un petit air amusé. Elle se dit qu’en cette belle journée, il n’y a pas que le soleil qui soit déjà levé.
Faisant mine de ronronner, elle se love sous la main qui la caresse, et fond sous les baisers, tantôt tendres tantôt gourmands. Lascive et réjouie.
Quand Alopias cède à l’envie et les dénude pour de bon tous les deux, la jeune femme se tourne face à lui, et ouvre enfin les yeux. Elle aime ce moment là. Quand son regard dit ‘bonjour’ simplement. Il pourrait tout aussi bien hurler son désir. Flou encore et pourtant joyeux. L’homme toujours aura un doute sur ce premier regard sucré du matin.
Les fines mains joueuses l’effleurent, l’agacent, partout. Saluant d’un frôlement chaque partie de ce corps masculin qu’elle sent vibrer. A fleur de peau.
Entrouvrant les lèvres, la rouquine vole à son amant un nouveau baiser, alors que le bout de ses doigts taquine la peau si fine et sensible de l’aine.

Alors qu’Alopias se consume, ses caresses se faisant progressivement plus pressantes, la jeune femme s’échappe. Assise, enroulée dans un coin de couverture, elle étire ses bras vers le ciel déjà bleu. Il va faire chaud.
Un coup d’œil circulaire lui rappelle où elle se trouve. Apres tout, malheureusement, le monde ne s’arrête pas dans les bras d’Alopias. Les restes mourant du feu de camp, les tentes silencieuses tout prés, et ce dérisoire bout de toile qui donne au couple un semblant d’intimité.
Le chant d’un oiseau détourne son attention. Là bas, plus loin.
Jade sourit encore. Oui… plus loin.

Sans s’inquiéter ni de sa nudité, ni de la contestation possible de son amant délaissé en plein début de câlin, elle se lève. Sous les yeux surpris du chasseur, elle réunit rapidement un petit jerrican d’eau, un gros morceau de viande et quelques baies qui restent de diner. Les pas feutrés de ses pieds nus dans l’herbe rase ne réveillent encore personne.
Elle a l’air d’une adorable lutine. Une nymphette coquine, habillée uniquement de ses cheveux de feu rebondissant sur sa peau crayeuse.
Un doigt sur ses lèvres intime au silence. Tout est emballé dans la couverture. Et Alopias, se retrouve aussi peu vêtu qu’elle. La jeune femme hausse un sourcil, amusée, puis lui tend la main.

Qui se croirait au milieu d’un monde dévasté, quand les doigts blancs d’une muse, invitent à un pic-nic dans la rosée de l’aube ?
Oublier qu’ils sont sales depuis des jours, qu’ils dorment à même le sol, qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils ne savent pas où ils vont et que rien n’est jamais certain.
Rien, sauf l’instant. Le temps d’un petit déjeuner.
Revenir en haut Aller en bas
Alopias

Alopias


Nombre de messages : 318
Date d'inscription : 11/05/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeMar 29 Juil - 11:16

Passé la surprise, Alopias sourit, à peine contrarié par l'abandon de Jade en plein câlin tant le spectacle qui s'offre à lui est plaisant à voir, le corps de Jade s'exprime dans toute sa splendeur devant lui dans son plus simple appareil, et rien ne semble vouloir troubler la scène excepté la mélodie chantée par un oiseau.

Sous les yeux du chasseur, Une nouvelle proie s'anime, elle prépare, anticipe sur l'avenir, semble ne s'inquiéter de rien. Elle ne semble même pas se soucier de la gène d'alopias lorsqu'elle lui arrache la couverture pour en faire un baluchon et le laisser, penaud, piteusement allongé dans une situation qui aurait put être gênante sans la nudité assumée de la rouquine pour justifier son état.

Il se tourne sur le coté et pose sa tête dans sa main dans une posture de spectateur, souriant. Il Laisse à Jade tout loisir de l'examiner par ses coups d'œil furtifs et faussement innocents alors qu'elle emballe son chargement. Elle semble le détailler avec méthode, dardant de son regard vert le visage souriant de son amant mangé par une barbe à présent trop longue; elle détaille ses yeux si particuliers qui mélangent le terne du gris à une légère irisation de la couleur de l'espoir; elle explore son torse à la musculature sèche taillée par les épreuves de la vie et non par un désir de puissance ou un désir de plaire; elle mesure la force de ses jambes et de ses bras semblant conçu pour la marche et le travail.

L'examen de Jade se poursuit, n'évitant aucune partie du corps, mais évitant toutefois d'afficher trop ouvertement la réaction à la vue de certaines. Bouclant rapidement son sac pour reprendre le dessus sur la situation et tendre une main vers son amant.

Alopias répond à l'invitation, prend la main et vient se serrer contre celle qu'il aime, faisant du corps à la blancheur laiteuse comme le modeste bouclier de sa pudeur, les regards se cherchent, mélange de bonheur et d'envie, Alopias se mord la lèvre inférieure, réprimant son désir de sauter sur sa proie et de lui faire oublier ses projets pour le matin.

Le regard se prolonge, avant de se détacher cruellement, Alopias se penchant pour ramasser le paquetage aux pieds de sa compagne, manœuvre en apparence innocente qui permet à l'homme de voler un baiser sur le nombril de la belle, comme une furtive caresse ou baiser chatouilleux. Qui devient vite un souvenir alors que l'homme se redresse lentement lançant le baluchon sur son épaule, tout son bras contracté dans l'effort.

La main libre se pose sur la cuisse de Jade comme un papillon sur une fleur, elle remonte sur les côtes en une danse sensuelle, contourne distraitement la poitrine pour venir se perdre dans les boucles d'or. La main masse délicatement l'épaule et la nuque, attirant imperceptiblement les visages des deux amants à se retrouver.

Les lèvres se touchent dans un baiser papillon. Le simple bisou se métamorphosant curieusement en un baiser passionné, plus appuyé, plus profond, plus à même de réveiller les pulsions… Alopias brise l'instant sitôt que la lionne laisse transparaitre les premiers signes d'abandon. Modeste revanche, délicieux instant que celui de voir naitre la frustration de ne pas continuer dans le regard de son compagnon, de se sentir désirer.

La contraction vive des muscles du corps masculin brise l'instant magique et rappelle la charge que porte Alopias sur son épaule, rappeler son but initial à la jeune femme, lui rappelle une autre faim, et d'autres besoins.

Un pic-nic les attend !
Revenir en haut Aller en bas
Jade

Jade


Nombre de messages : 225
Date d'inscription : 21/06/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeMar 29 Juil - 16:17

Jade tape des pieds, sautillant amusée, dans l’herbe dense. Un reptile fâché, s’éloigne en sifflant.
Le couple n’a fait que dix minutes de marche. Main dans la main, Jade guidant Alopias mi-souriante mi-boudeuse.
L’endroit plait à la jeune femme. Epais et intime. Le soleil peut monter dans le ciel et darder ses rayons affamés sur les corps nus. À l’abri de la mousse et la végétation, ils sont intouchables. Bon, évidement, quand il s’agira de quitter ce petit Eden improvisé pour rentrer au camp et dans la vie réelle, ça sera une autre histoire.

La faim justement tenaille la jeune femme. C’est comme ça maintenant. Tous les matins, après la brisure du réveil, elle a les crocs, littéralement. La couverture est dépliée sur le sol, les victuailles dispersées entre les amants. Une petite main pioche distraitement. Jade grignote en attendant que son cuistot lui détache un morceau de viande. Elle y mordra à pleine dents, et soupirera de satisfaction. Est-ce qu’elle ne deviendrait pas un peu ourse, elle aussi ?

Son mâle, elle le dévore des yeux. Echauffée dès le réveil par ses caresses assez peu innocentes, la rouquine se délecte de ce petit désir inassouvi.
C’est vrai, là, seuls pour de bon, ils pourraient s’abandonner. Juste comme ça. Juste parce qu’ils en ont autant envie que besoin. Elle avait bien failli, en route, quand il s’était vengé en la torturant délicieusement à son tour.

Mais ce matin justement, ce matin, il n’y a pas que son corps qu’elle veut lui faire partager.
Il y a tous ces petits riens qui font son univers. Ces choses qu’elle ne montre a personne, tout simplement parce que nul n’y trouverait d’intérêt.
Jade est là, songeuse, rêveuse, qui lui sourit.

Rassasiée, elle se saisit du jerrican d’eau, un peu lourd, et en verse dans le creux de sa main pour y boire. Et c’est par cette eau qu’elle compte commencer.
Quelques gouttes au bout de ses doigts. En se penchant sur Alopias, elle les laisse tomber sur sa peau mate. Fraîche, anodine. Cette situation, ils l’ont déjà vécu deux fois. Mais la belle ne s’en lasse pas.
Elle l’embrasse, comme pour le rassurer. Suçotant ses lèvres pleines dans un jeu, avant de l’arroser à nouveau.
Sa main mouillée débarrasse le visage des traces de poussières. Comme une caresse. Pour effacer de sa peau quelques jours de sueurs, ou même quelques années. L’eau ne gomme pas les poils de la barbe, les lustrant légèrement. Et tout le reste du corps y passe. De l’arrête fine de son nez, à une chatouille joueuse sur la plante de ses pieds. Le torse, les écorchures, le ventre et ses blessures, les bras où l’on voit les veines palpiter en mesure. Ses attentions ne sont pas sans effet. Le sexe tendu, elle le caresse aussi, sans rougir. Confusément, Jade trouve même ça joli. Imbibant encore ses doigts, elle poursuit sa route. Un baiser dans le creux d’une cuisse, un effleurement parcourant les muscles du mollet.

Alopias s’est laissé faire, hébété peut être, ou tout simplement curieux. Et une brise légère vient iriser sa peau humide.
Quand Jade vient se blottir, frémissante contre lui, elle se demande s’il ressent, comme elle, la sensation diffuse d’être devenu un brin d’herbe couvert de rosée.
Revenir en haut Aller en bas
Alopias

Alopias


Nombre de messages : 318
Date d'inscription : 11/05/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeMer 30 Juil - 16:50

Alopias se laisse entrainer volontairement par la jeune femme, nus, seuls, finalement posé sur une couverture, les deux amants se découvrent… autant le corps que l'âme. Le temps passe dans un dialogue silencieux entre les deux amants, Jade faisant découvrir à son homme un monde ou la voix n'est qu'un chant doux à entendre, mais inutile pour se comprendre.

Sans pourtant ouvrir les lèvres pour autre chose que des baisers, les amoureux discutent, plaisantent, échangent... durant ce temps, une lame de couteau tranche les chairs cuites d'un animal malchanceux tué la veille au soir, et de toutes petites tomates sauvages disparaissent entre les lèvres en libérant leur jus délicat dans un petit coup de dents.

Peu à peu le festin disparait, seul reste sur la couverture un jerrican d'eau douce, un couteau coupant comme un rasoir reflétant la lumière de l'aurore, quelques bricoles, et deux bêtes sauvages semblant à deux doigts de succomber à leurs plus bas instincts. Alopias laisse son regard errer sur les formes de la rouquine, fixant sans aucune gêne les zones les plus intimes de son anatomie féminine… comme se préparant à passer à l'assaut final, à oublier sa condition d'humain pour devenir complètement Animal… la parade achevée, le festin accepté et consommé, il est temps de concrétiser.

Jade s'exprime encore, cruauté pleinement assumée par le petit bout de femme, ce n'est pas son corps qu'elle veut offrir, c'est tout son être qu'elle veut échanger, elle ne veut pas de la bête sauvage, elle veut celui qu'elle aime, elle veut Alopias, et lui fait comprendre en effaçant méticuleusement toutes trace de souillure de son corps.

Le temps passe, les muscles de l'homme frémissent sous les mains fine et délicates, les caresses effacent la crasse, la peau retrouve de la souplesse, chaque pore de la peau respirant enfin après des mois de toilettes précipitées, le tout laissant l'être humain avec une sensation de bien-être. Sensation qu'il croyait perdue à jamais…

Les doigts courent sur son sexe tendu, la chose est traitée par la jeune femme presque comme un simple détail anatomique. Juste un détail… si sensible… qu'il fait trembler son amant, lui arrache des soupirs de contentement et accélère les battements de son cœur.

La bouche vient s'en mêler, jade est toujours sale, bestiale, Alopias est redevenu homme, un homme entre les griffe de sa prédatrice… il est temps pour lui de réagir, de rependre le dessus, de montrer la supériorité de son espèce.

Alors que la petite langue se perd à la naissance de ses cuisses, douloureusement proche de son sexe tendu, l'homme cherche à reprendre pied dans la réalité. Les boucles de feu viennent participer à la caresse sur la peau de ses jambes de son ventre, de son torse alors qu'elle vient se blottir contre son homme rien qu'à elle. Il aurait suffit juste de continuer un peu plus et ça aurait été la fin des préliminaires, qu'elle l'ait voulu ou pas…

Quelques minutes passent, le temps pour Alopias de retrouver son calme, d'élaborer un plan pour rendre la monnaie de sa pièce à sa prédatrice. L'homme découvre l'outil, sous sa main le couteau l'appelle, il s'en saisit, se redresse lentement, Jade un peu surprise paniquant un instant alors que le couteau s'approche de la gorge de son homme. Le geste est relativement vif, précis, sa pomme d'Adam perdant d'un coup sa fine couche de poil.

La barbe disparait sous les coups de lame, révélant pour la première fois le visage glabre d'Alopias à Jade, le rasage n'est pas parfait… mais conviendra quand même. Le couteau fini par aller se planter dans un arbre un peu plus loin, il sera de toute façon à aiguiser… plus tard.

Il est temps pour le chasseur de redevenir prédateur, de faire disparaitre l'animal qui est en Jade. Lentement sa main se tend vers le jerrican… les mains sont lentement mouillées… elles seront bientôt posée sur la peau laiteuse. Sans gêne, sans complexe, elles effaceront toute trace de souillure sur les formes féminines, et peut-être… peut-être que la bête périra dans un hurlement muet quand les doigts masculins termineront leurs soins entre les jambes de la femme retrouvée…
Revenir en haut Aller en bas
Jade

Jade


Nombre de messages : 225
Date d'inscription : 21/06/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeJeu 31 Juil - 0:31

La Terre, étendue sur sa peau.
L’Air, léger souffle qui la fait frémir.
L’Eau, ruisselant en une caresse sur tout son corps.
Le Feu, brulant ses reins et son ventre à mesure que le désir y éclos.
La Bête, jaillissant dans un râle inaudible alors que Jade se cambre de plaisir.

L’Homme, tyrannique, la torture dans un sourire.
Trop vite, trop fort. Echauffée, possédée.
Il vient reprendre ce qui lui revient : Elle.
La jeune femme ne résiste pas. Son corps blanc s’allume et se donne au rythme des doigts de son amant qui la caressent sans détour.
Du foyer, au creux de son ventre, la chaleur se diffuse. Envahir ses hanches, et les faire danser avec lenteur. Descendre sur ses jambes fuselées pour les faire s’ouvrir, accueillantes. Remonter par ses fesses, lécher ses cotes jusqu'à ce qu’elle ondule.
Par vague de flammes, rendre sa poitrine incandescente, le galbe rond et doux du sein suppliant qu’on le touche jusqu’au mamelon rose qui ne sera pas épargné.
Bruler son cœur, qu’il batte jusqu'à l’explosion. Plus, plus. Le sang charrié dans les veines nourrit l’incendie.

Allongée sur le dos, arquée, chavirée, Jade halète.
De soupir en gémissement silencieux, sa peau de lune se colore. Roussir. Le visage auréolé des boucles flamboyantes. Pommettes rouges et les lèvres mordues jusqu’au carmin dans l’excitation.
Elle ferme les yeux, passionnée, essayant de prévoir, en vain, le prochain assaut du feu qui la dévore.

La respiration vacillante se bloque qu’en s’en est trop. Quand elle n’en peut plus, et qu’un mouvement supplémentaire dans l’alcôve de sa toison soufrée l’embrase tout à fait.
Les mains se tendent vers les épaules d’Alopias, les doigts se crispent sur sa peau jusqu'à en laisser des marques. C’est une supplique. Qu’il la prenne maintenant tout entière.
Il n’y a que la, l’homme dans ses bras et dans son corps qu’elle trouvera l’apaisement. Il faut qu’ils brulent ensemble, qu’ils se consument l’un dans l’autre jusqu’aux cendres.
Revenir en haut Aller en bas
Alopias

Alopias


Nombre de messages : 318
Date d'inscription : 11/05/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeJeu 31 Juil - 4:56

Deux mains l'agrippent aux épaules, Supplication muette pour rapprocher encore l'instant qui semble déjà inéluctable. Le visage de la belle rayonne de son appétence, appelle l'homme à agir mieux qu'un murmure ne puisse le faire.

Avec une lenteur calculée, l'homme retarde encore l'échéance, laissant la combustion démarrer cruellement dans le corps de sa compagne. Deux doigts plongent dans le tunnel de chair affamé de sensations. Les doigts s'y attardent quelques instants pour ressortir détrempé d'un fluide à l'abondance rassurante. La récolte est aussitôt étalée sur les nymphes rosées en un profond massage, comme une rapide anticipation sur un avenir imminent. L'écrin sitôt préparé se trouvant abandonnée après un lent passage de la pulpe d'un majeur sur un petit point précis de l'anatomie féminine à la sensibilité presque électrique.

Sous la sensation, les mains fines se crispent sur la peau nue des épaules musclées, la supplication devient exigence et la vulve trempée une cible attendant sa flèche... Inversant la tendance à faire languir sa partenaire, l'homme se place et va pour faire mouche, le gland écartant sans préavis les lèvres moites ! Malgré l'agression manifeste, nulle protestation ne vient troubler le visage de la belle, la progression de l'intrus se faisant étonnamment fluide, douce et facile dans un réceptacle aussi inondé de cyprine… Seule une expression de surprise traverse le regard de la donzelle quand elle comprend que le membre de taille raisonnable est venu la combler entièrement sans lui procurer la moindre souffrance.

Les corps s'animent, se placent, s'installent, s'ajustent. Ils s'inventent peu à peu de nouvelles façons de se mouvoir. Les jambes et les bras prennent des positions improbables aux grés des assauts. Jade devient tel un pantin désarticulé glissant régulièrement sur la couverture sous les coups de reins de son partenaire. Alopias devient Automate cherchant à se plier à l'exigence d'une femme qui appelle par la contraction de tous ses muscles à en savourer plus encore.

La lutte est belle, nul ne sais qui domine.
L'homme semble y mettre toute sa force et son énergie, cherchant au gré de ses positions le contact furtif d'une main ou d'une bouche sur un mamelon à la pointe durcie par l'extase approchante alors que son membre visite de mille façons différentes le ventre de sa partenaire.
Mais la femme manipule, dardant de ses ongles la peau de son amant qui se couvre d'une sueur nouvelle. Comme si de ses mains crispé elle actionnait ça et là les commandes d'un jouet à la puissance mécanique.

La douceur, aussi soudainement qu'elle est devenue étrangère dans leur jeu, se réinvite la fête. Elle se fait invité d'honneur, s'expose dans le sourire des deux êtres se fondant peut à peu en un seul par une solide et rassurante étreinte renforcé d'un baiser profond et langoureux. Ce sera elle qui assurera le début du dernier acte! Ce sera la douceur qui amènera l'homme à se libérer dans un râle de jouissance au plus profond de sa compagne, Même si la violence incontrôlée de la chose constituera peut-être le début d'un final encore plus grandiose dans le ventre et dans le corps d'une jeune femme au sourire auréolé de taches de rousseur.
Revenir en haut Aller en bas
Jade

Jade


Nombre de messages : 225
Date d'inscription : 21/06/2008

Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitimeJeu 31 Juil - 17:01

Dans un songe carbonisé, deux corps nus, enlacé inextricablement.
Tel quels.
Homme et Femme pêle-mêle.
Il ne reste plus rien de ce petit jardin secret où ils sont venus s’aimer. Rien, sauf ces peaux et leurs souffles.
La tête posée sur le torse d’Alopias, Jade progressivement, retrouve sa respiration. Des répliques lancinantes du plaisir explosif la parcourent encore. Elle frémit, à fleur de peau, jusqu'à ce que cela cesse et qu’elle se calme enfin, alanguie.

Petit à petit, tout s’anime à nouveau. Ramené à la vie quand la jeune femme ouvre les yeux.
Régulier, le battement du cœur à son oreille. Tranquilles, les doigts dans sa chevelure cuivrée.
Doux, le son de la brise matinale sur sa joue encore rosée. Délicat, le mouvement lent du feuillage qui les entoure…

Paisible, elle reprend conscience. Où finit son corps, où commence celui de son amant.
Ce mélange exquis et confus qu’il faudra briser.
Quand les êtres se sépareront physiquement, pour se vêtir de la couverture découpée. Quand il faudra quitter ce monde là pour l’autre et rejoindre le campement.

Scindés en deux…

Les bras s’agrippent à l’homme, dans une pression tendre et quelque peu désespérée.
Au soupir qui lui répond, Jade sourit.

Retarder le réveil. Encore quelques instants. Suspendus dans le plaisir flou des fragments qui restent de leur étreinte.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Empty
MessageSujet: Re: Poussière, sueur, égratignures et savonnette.   Poussière, sueur, égratignures et savonnette. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Poussière, sueur, égratignures et savonnette.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Affranchis :: Souvenirs ... :: Le renouveau-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser