Vision onirique...

Un souffle...
Sa paupière s'ouvre sur une nuit sombre...

Un bruit...
Le Veilleur tend l'oreille, aux aguets. Il observe les alentours, prudent. Quelque chose ne va pas, quelque chose ne tourne pas rond. Il ne saurait dire quoi : impression de distorsion, vertige, malaise, flou visuel... Perception étrange sous le ciel étoilé.

Un cri...
Cette fois, il en est sur, et se lève... Un cri léger, comme une plainte, feutré, provenant d'une tente toute proche. Que se passe-t-il ?
Son pied s'enfonce dans l'herbe grasse, comme dans un sol cotonneux. Henri baisse le regard, s'étonne, mais continue.

Un murmure...
Il s'approche, furtivement. Devant lui, une toile de tente légère bat dans le vent inaudible de la plaine. A l'intérieur, une faible lueur vacille, proposant sur le tissu un timide négatif d'ombres chinoises floues et mouvantes.
Sa main longe son torse, glisse sous son pardessus, empoigne le manche nacré de sa lame de fortune. Il s'avance, sans bruit.

Une aura étrange lui prend les tripes.
Il inspire, profondément, et pénètre sous l'abri...

Coup d'oeil circulaire pour une scène déconcertante... La tente lui parait immense. Il se dissimule à l'entrée, derrière une tenture pourpre au toucher délicat. Quelques lampes à huile donnent à l'intérieur un éclairage inégal et vacillant, rajoutant à l'impression de mystère, renforçant l'indéfinissable...
Au sol, de vastes tapis, épais, aux couleurs chaudes, aux motifs tribaux accueillent un mobilier luxueux d'ébène, confortable.
Dans l'air flotte un parfum lourd qui le trouble : effluves brulantes de sable chaud, douces comme la vanille et la canelle, puissantes et animales. Henri semble perdre pied, mais sa curiosité est plus forte...

Un halètement...
Juste là, à quelques mètres... Son coeur s'emballe, son esprit se perd tandis que son regard s'avance, doucement...
Sous une luminosité tamisée, deux silhouettes lui apparaissent, éphèmères, fluides, délicates, faites de courbes telles des arabesques sauvages et voluptueuses...
Il plisse les yeux ; la netteté se fait.

*Puissant frémissement*

Stupéfait, surpris, il recule d'un pas, tandis qu'une violente décharge électrique parcoure ses vertèbres et son bas-ventre...

Sous la lumière vacillante, la peau blanche prenait des teintes ambrées. Des vagues de feu glissaient sur la peau, au même rythme que les gémissements qui franchissaient les lèvres pulpeuses.
Le corps, nu, était allongé sur un tapis épais. En rupture avec la peau de lait, de larges rubans de velours pourpre enserraient les chevilles, maintenant les jambes écartées. Les bras étaient également prisonniers de ces liens, ensembles, retenus au dessus de la tête.
Les cheveux épars recouvraient les bras. Quelques mèches redescendaient sur la poitrine.
Le dos de la femme était cambré, faisant jaillir la poitrine.

Naïma, à ses cotés, portait un léger kimono blanc, brodés des mêmes bandes de velours que les liens de sa victime. Le vêtement, légèrement translucide, était ouvert devant.
Ses longs cheveux noirs donnaient des reflets d'or sous les flammèches des lampes. Ils se répandaient sur son corps, bougeant au moindre mouvement, caressant sensuellement son corps et son kimono.

Elle était à genoux, et faisait courir ses mains sur le corps dénudé.
Elle griffait gentiment sa proie depuis l'aisselle jusqu'à la hanche. La peau blafarde marquait vite, et était déjà striée de légères marques rougeâtres.
La marionnette frissonnait sous ces caresses.

Naïma se pencha vers sa victime, et commença à lui embrasser la joue. Puis elle frôla les lèvres, que la femme tenta de plaquer contre sa bouche.
Avec un petit sourire, elle passa au cou. Elle donna de petits coups de langues à la base du cou, au-dessus de la clavicule. Les halètements commencèrent.
Naïma continua sa course sur la peau blanche. Elle atteignit ainsi un sein, qu'elle commença à malaxer. Sa bouche se plaça sur le téton de sa victime, et sa langue commença à s'activer.
Le téton se fit très vite dur et pointu. Les halètements devinrent gémissements.

Alors qu'elle continuait à lécher le téton, sa main se mit à titiller l'autre.
Puis la main glissa sur le ventre, le griffant légèrement.
Tout doucement, elle caressa le creux au-dessus de la cuisse, sur le bas du ventre. Les gémissements s'accéléraient.

Les doigts de Naïma descendirent encore, et commencèrent à se mêler aux poils pubiens de sa proie.
La femme était une marionnette entre ses mains. Elle ne pouvait résister. Les liens qui l'enserraient ne la laisseraient pas s'échapper. Plus elle se débattrait, plus les liens se serreraient.
La femme ne bougeait pas. Seuls des frissons parcouraient sa peau diaphane. Seules ses lèvres bougeaient, s'entrouvrant pour laisser s'échapper quelques râles.
Dans ses gémissements, une note de désir de plus en plus forte se faisait entendre.

Naïma sourit, satisfaite.
Elle tourna la tête et plongea son regard dans celui de l'homme qui avait fait irruption dans la tente.

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Une poupée. Le teint de porcelaine, la bouche maquillée de carmin. Les boucles rousses coiffées avec soin, dispersées sur ses épaules et sa poitrine. Un bandeau sombre sur ses yeux. Nue, offerte aux jeux d’un bourreau raffiné.

De faibles ondoiements, incontrôlables, à chaque caresse. Les poignets et les chevilles, graciles, enserrés dans des liens de velours. Si Jade ne résiste pas à bouger, le tiraillement se fera plus fort, et la sensation de frottement, exacerbée par le plaisir, la fera crier.

Les ongles la griffent. Son corps se cambre, presque malgré elle, électrisé. Bientôt, zébré de marques. Déjà, elle en demande encore d’un halètement plaintif.
Des lèvres douces frôlent les siennes. Dans l’obscurité artificielle où elle est maintenue, elle tente d’anticiper la caresse suivante. Un baiser refusé lui provoque un soupir de frustration. La bouche désirée se pose tel un papillon sur son sein. La langue sur le téton rose la met au supplice. Son autre mamelon n’est pas en reste, pincé et titillé jusqu'à ce qu’il se darde d’agacement. Le toucher un peu rude, la pression un peu forte de la main massant l’arrondi de sa poitrine, contrastent avec la délicate lenteur calculée de la petite langue humide lechant sa peau. Des gémissements lui échappent, de plus en plus longs, de moins en moins feutrés.

Des frissons violents lui parcourent l’échine à mesure que les doigts descendent sur son ventre. Se mêlant avec sadisme à sa toison cuivrée, ils effleurent à peine son clitoris déjà couvert de rosée. Elle se cabre encore, se mordant la lèvre inferieure, attendant, fébrile, la prochaine étape. Quand ils entrent légèrement en elle, son souffle se coupe dans une inspiration courte.
Les liens pourpres réagissent immédiatement, resserrant cruellement leur prise sur sa peau diaphane. Rappel à l'ordre.
Les joues rougies de plaisir, le corps tendu de désir, aveugle a ce qui se passe et ce qu'on lui fait, Jade réclame dans un cri étouffé.

La marionnettiste suspend son geste, délaissant le sein gouté et l’exploration débutée de son intimité. Laissant son jouet tourmenté gémir en souriant dans l’attente.

Souffle court, vision floue, chaleur assassine : Henri vacille...
La scène lui fait d'abord baisser les yeux, par pudeur. Peu de temps, juste un instant. Que son instinct masculin prenne le dessus, abreuvé de cette séance fantasmagorique, juste déchirée par les gémissements et râles délicatement chimériques et illusoirement excitants de la lascive Marionnette aux cheveux de feu.

Une Bête monte insidieusement en lui, lui tordant le bas-ventre, se nourrissant de son désir et de ses vices voyeuristes, dressant sans ménagement son étendard viril et organique.
Ses mâchoires se serrent, ses muscles se crispent, des ondes violentes déchirent son dos. Plus fort que sa raison, son envie inonde son âme, s'abreuvant de la luxure de l'endroit.

Un regard l'arrête, le fige... Celui de la jeune Femme brune, l'Instigatrice. Il est brulant, profond, fou, défie l'Etranger qui pénètre en ce lieu, puis l'invite avec délice.

Il ne lui en faut pas plus...

Calmement, il s'avance, alors que sa respiration se fait courte, alors que la Passion le commande totalement. Juste quelques pas, et le voilà, devant son Hôte, qu'il transperce de ses yeux gris...
Ses doigts se posent sur la joue de la jeune femme. Il lui adresse un sourire en coin, prédateur, cynique, presque effrayant, puis ses lèvres s'avancen. Un baiser dévore la bouche de sa Maitresse. Leurs languesse mélangent, fougeusement, en une valse effrénée et lubrique. D'une main, Henri maintient virilement la nuque de sa partenaire ; de l'autre, il découvre avec rudesse la douce et blanche délicatesse de sa cuisse, puis de sa croupe...
La pulsion dure quelques secondes, se termine en un mordillement appuyé, presque sanglant, contre sa fine lèvre inférieure, puis en un sourire délibérement pervers...

Il recule d'un pas, et se tourne légèrement. Ses yeux se posent avec envie sur la Friandise délicieusement offerte... Elle est là, allongée sur le sol, se débattant avec lenteur contre des liens au velouté pourpre et excitant. Elle frétille, abandonnée dans l'attente d'une douce agonie orgasmique... Le carmin de ses lèvres et de son sexe juste deviné contraste avec la neigeuse pureté de son corps

Henri savoure le dépravé tableau, puis s'approche, posant le genou à quelques centimètres de son corps d'albâtre. Après avoir sensuellement humidifié son index avec un peu de salive, il le place sur Jade, juste en haut de son sternum. D'un geste lent, quasiment ésotérique, il parcourt le creux de sa poitrine, s'aventure le long du galbe de ses seins si sensibles dont les mamelons se dressent comme des dards. Puis effleure avec douceur son abdomen, cernant son nombril, arrachant à son si délicieux Jouet des convulsions charnelles et des gémissements abstraits, affolant encore plus le désir qui le submerge.

Henri s'agenouille alors, juste derrière la Poupée Jolie, lui saisit les mains avec une certaine puissance, la redresse. Elle est assise contre son torse, lui faisant ressentir la moiteur de son dos dénudé. L'homme tend alors son rachis, et pose contre son cou d'albâtre violent baiser, tel une morsure vampirique. Sa barbe sombre laisse sur la fragile peau un effleurement suave et ecchymotique...

L'Invité relève alors la tête, et regarde avec malice et débauche la brune Incitatrice. Son regard ardent hurle un message insidieux :

"Régalons-nous..."

Naïma sourit, un rien cruelle.
L'homme était venu se joindre à elles, offrant à la jeune brune de nouvelles possibilités.

La marionnette rousse halète contre le torse du nouveau venu. Les yeux bandés, elle ne peut savoir de qui il s'agit, de ce qui l'attends.
Naïma laisse sa victime quelques secondes dans cette incertitude. Puis elle s'approche du couple.

Ses lèvres effleurent à nouveau celles de la poupée d'albâtre, puis descendent mordiller le lobe de son oreille.
Un très court passage sur la peau de l'homme, le temps de faire naître un frisson, un désir plus violent.
Elle embrasse doucement l'épaule de sa victime, titille doucement le téton délaissé plus tôt, lèche le ventre plat, explore le nombril et s'arrête juste avant de plonger dans la toison pubienne.
Une descente lente, sensuelle, toride.

Le ventre de lait se creuse. Les hanches se cambrent.
La tête rejetée en arrière, des dents blanches viennent mordre la lèvre inférieure. Une attente que Naïma laisse en suspend quelques secondes, le temps de la rendre insupportable.

Puis sa bouche continue l'exploration du corps soumis.
Sa langue touche délicatement le clitoris exposé, faisant gémir sa victime, toujours impuissante.
La langue s'active, ne laissant pas de repos au bouton rose. Elle écarte doucement les petites lèvres, et s'engouffre dans l'entrée de l'intimité de son jouet.
Elle sent le plaisir monter dans le corps de la rousse. Les halètements s'accélèrent, au même rythme que les contractions de son sexe.

Après avoir déposé un léger baiser sur le clitoris de sa proie, Naïma se redresse.
Un long gémissement de mécontentement et de désir sort de la gorge de la jeune rousse.
Doucement, elle embrasse les lèvres carmin, tout en caressant de ses ongles la peau blanche des hanches. Ses doigts remontent le long de la taille, de l'aisselle, puis le long du bras.
Elle tire sur le lien de velours. Le ruban se desserre, se déroule doucement, et tombe au sol.

Les poings déliés, la proie retrouve un peu de liberté.
Ses jambes toujours attachées, écartées, et ses yeux toujours bandés entravent encore la poupée. Elle reste son jouet.
Naïma prends les poignets blancs dans ses mains. Elle les apporte à sa bouche, et embrasse délicatement la peau rougie par la contention.
Puis elle repose les bras le long du corps, et embrasse encore les douces lèvres rouges.

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La poupée frémit.
Le contact mi doux mi rugueux d’un doigt sur sa peau, la poigne ferme qui la redresse, le baiser affamé lui irritant virilement la nuque, et le torse large lui servant d’appui. Aucun doute, un homme s’est invité à leurs jeux.
Avec lui, la possibilité d’une pénétration finale.

Alangui, le corps souple de Jade se cambre davantage contre lui. Les bras engourdis se reposent sur une épaule. Le bout des doigts explorent le peu que leur entrave leur permet. Un sourire nait sur les lèvres carmines avant de s’entrouvrir de surprise au frôlement d’une bouche sucrée.

Les baisers retracent la course lente des doigts. Encore une fois, ses seins, son ventre et une hanche. Bientôt l’orée de sa toison soufrée. Une pause insoutenable qui la fait gémir. Et finalement la délicatesse d’une langue sur son clitoris.
Devenue rauque, sa voix s’élève dans un râle de plaisir. Mouvante, vibrante, collant son dos sur l’homme qui la maintient, elle s’abandonne davantage. La langue la fouille avec douceur, puis se glisse en elle avec délice, arrachant à la rousse de légers sursauts électriques.
Cette caresse diablement suave prend fin un peu trop brusquement à son gout. Révoltée la marionnette se contracte, coupée dans la montée violente de son excitation. Les ongles griffent l’épaule de l’homme, les lèvres implorent dans une plainte déchirante.

Une main l’effleure encore, à rebours, et le lien de velours aux poignets se desserre pour s’échoir sur le tapis dans un bruit feutré. Le sang circule à nouveau. Marques pourpres imprimées sur la peau. Les picotements aux extrémités. Un soupir sensuel, à peine apaisé. Un baiser enfin accordé, en guise de récompense.

Libres, les mains se tendent à leur tour. Désireuses de toucher le corps de l’exquis bourreau.
Une caresse délicate sur la peau soyeuse d’un sein. Si elle pouvait s’approcher, elle en mordrait doucement le téton. Vengeance voluptueuse, avant d’y gouter dans une gourmande succion.
Mais la présence de l’inconnu derrière elle, accapare son attention. Les doigts courent, à l’aveuglette, se râpent sur une barbe drue, s’immiscent lentement entre des lèvres fines et tièdes avant de partir se fondre dans une chevelure épaisse. Le joli pantin s’articule, entre deux halètements essoufflés.

Le jouet n’en peut plus. Il réclame.
Massant la nuque de l’homme, le tirant un peu vers elle, la rousse exige qu’on la touche, qu’on la prenne et qu’on la possède. Brulante, ardente, agonisante de désir inassouvi.
La porcelaine ne se brisera pas, d’un gémissement, elle le promet.

Un petit sourire satisfait nait de l'Homme Sombre lors que les fins et délicats doigts de sa Victime s'entortillent avec délice dans ses cheveux, faisant naitre dans sa nuque d'intenses frissons qui se propagent jusqu'au creux de ses reins...
Un gémissement, tel une plainte, le supplie de lui en donner plus... Son organe viril, excité par le galbe des fesses fermes de Jade, est parcouru de pulsations sanguines, trahissant tout l'effet que les deux jeunes femmes ont sur lui.

Calmement, comme pour frustrer ses partenaires d'une attente impromptue, Henri déboutonne avec soin sa chemise. Ecartant les pans de tissus, il exhibe à Naïma son torse blafard, étrangement glabre, mais musclé. Ses yeux se plissent d'instinct, laissant deviner à son Hôte son projet futur et charnel...

Alors, ses larges et puissantes mains se disposent sur la poitrine et sur l'abdomen de la Jolie Marionnette. Il l'enlace, la contraint, la maintient tout contre lui, vigoureusement. Ainsi, il ressent la châleur humide de son dos féminin d'où s'écoulent de discrètes gouttes de sueurs, et s'en délecte.
Les caresses commencent, d'abord doucement. Ses seins, ses côtes, son ventre...
Puis elles deviennent plus fermes, plus amples, plus rugueuses, plus virils, se transformant parfois en pincements au niveau des mammelons dressés qui ne semblent attendre que ça.
La respiration de Jade devient lourde, éraillée, irrégulière : il s'inspire de son tempo pour prodiguer ses égards charnels et érotiques. Peu à peu, ses doigts descendent, envahissant le délicat pubis, parcourant le creux des hanches. Quelques secondes, et quelques râles plus tard, et les voilà contre le fruit auparavant défendu de la jeune Rousse, goutant sa moiteur, tardant sur le clitoris engorgé de plaisir.

Henri inspire profondément : il se régale, se nourrit des réactions animales de son Jouet qu'il contrôle totalement. Une fois la main droite remontée tout contre sa joue, il l'invite avec fermeté à tourner le cou vers lui, lui rendant accessible sa bouche dont s'échappe un soupir d'abandon. Il fait alors râper sa barbe sur le visage de sa Prisonnière, et lui dévore les lèvres en un baiser puissant, bestial.

Sa main gauche, toujours en contact avec son bas-ventre, répond alors à l'invitation du vagin tout proche, rendu accueillant par les préliminaires de la Brune Maitresse. Celle-ci, face à eux, semble profiter du spectacle, comme le trahit l'éclat incandescent de ses yeux.
L'index s'engouffre doucement, commençant alors un lent va-et-vient... d'abord délicat, puis de plus en plus rapide, faisant raisonner dans la tente de petits cris de plus en plus rapprochés.

La manœuvre dure quelques minutes, puis Henri, sentant Jade se noyer dans un plaisir inavouable, s'arrête brutalement, la frustrant avec délice.

D'un geste, il lui enserre vigoureusement les poignets, et se redresse doucement, forçant son Objet à se lever comme elle peut. Il lui embrasse alors le cou, et, brusquement, la fait basculer en avant, d'un mouvement sec. Jade se retrouve à genou, la tête plaquée contre les cuisses de Naïma. Cette position de domination laisse entrevoir à Henri l'anatomie d'habitude cachée de la Rousse : ses fesses, et ce qu'elles dissimulent dans leur galbe.
L'Invité lâche alors un petit rire de satisfaction, rauque, cruel.

Lorsque celui-ci se tait, c'est pour laisser place à claquement d'une fessée sur la croupe de Jade : une, puis deux, puis trois, puis quatre, puis cinq...
Lorsque la main se retire, c'est pour laisser une marque rougeoyante sur la peau lactescente et hérissée de sa Victime...

La douce punition se termine, le silence reprend quelques instants ses droits, seulement troublé par les souffles des trois amants, et par un bruit de ceinture qui se défait et de pantalon qui se baisse.
Henri se colle alors tout contre Jade, approchant sa bouche de son oreille. Ses ongles acérés griffent les trapèzes de la jeunes femme. Son sexe cru et durci frotte contre sa vulve gorgée d'envie, en un contact électrique. D'une voix froide et dépravée, il lui souffle quelques mots au ton incisif :

"Tu es toute à moi, maintenant..."

Puis, vigoureusement, il la pénètre avec force, basculant sa tête à l'arrière, serrant ses mains contre ses hanches. Un large sourire dépravé inonde son visage, alors qu'il libère un rugissement sourd et caverneux...

La marionnette change de main.
Et Naïma se retrouve spectatrice.
Un certain plaisir l'envahit en voyant l'homme user ainsi de son jouet. La poupée gémit, supplie. Et l'homme en joue avec délice.

Lorsqu'il pénètre enfin sa victime, Naïma se délecte du spectacle quelques instants.
Puis, ne voulant pas rester inactive, elle se place derrière l'homme, agenouillée, et l'enlace.
Elle fait courir ses mains sur le torse nu de l'homme. Elle sent les pulsations de son coeur qui s'accélèrent. Sa peau qui se tend. La sueur coule lentement.
Naïma embrasse les épaules et le cou de l'invité, et lui souffle à l'oreille

Ne m'oublie pas ...

d'un ton lascif et plein de promesses.

Ses mains continuent de courir sur le corps de Henri et descendent sur ses hanches, sur ses fesses, sur ses cuisses.
Sa main touche le sol, et attrape délicatement le lien de velours abandonné.
D'un geste sur et rapide, elle tire les mains de l'homme dans son dos et enserre ses poignets. Puis elle se penche en arrière, l'attirant vers elle, limitant ainsi ses mouvements. L'obligeant à s'en remettre à elle pour le guider.
Il ne peut plus aller et venir dans la poupée.
La jeune femme d'albâtre gémit. L'homme grogne. Tous deux de frustration.

Tenant le corps de l'homme contre elle, elle commence elle-même un mouvement d'avant en arrière, tout doucement. La victime et son violeur, tous deux sous son pouvoir, gémissent de plaisir.
Naïma accélère légèrement, et augmente l'amplitude des mouvements, tout en continuant de caresser le torse glabre de l'homme prisonnier.