(Rp ouvert)Balade champêtre et papotage.

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

Ça faisait déjà un petit moment que les nouveaux étaient arrivé dans la vie d’Alopias, bizarrement, à part en de rares occasions, personne n’avait jugé utile de faire connaissance avec lui, Jade était harcelé, Henri s’isolait, Tan avait un curieux regard sur Jade…

Pour une fois, il avait besoin de rencontrer de nouvelles têtes, de nouvelles personnes.

C’est pourquoi, sortant de sa réserve, il alla voir un par un chaque membre des deux groupes à l’instant qu’il jugeait le plus propice pour avoir une petite conversation.

(hrp : c’est un rp ouvert, Le premier arrivé sera le premier servit en rp sur ce fil de discution, mais n'hésitez pas à en créer d'autres, à vous de définir vous-même la situation où mon perso pourra interagir avec le votre, ne connaissant rien de vos personnages, pour moi, c’est compliqué d’improviser un contact)

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

Tandis qu'elle ramasse du bois un peu en retrait du camp, Lex aperçoit Alopias qui marche vers elle avec un air faussement innocent. Faisant mine de ne rien avoir remarquer elle continue sa tâche jusqu'à ce qu'il arrive à sa hauteur et se pose au pied d'un buisson. Sans s'arrêter elle se met à lui parler.
"Yo Alop', qu'est ce que je peux faire pour toi?"

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

Alopias semble un peu intimidé, ne sachant pas trop comment aborder la conversation avec cette femme. prenant sur lui, il prend la parole de sa voix la plus neutre possible.

-Et bien... Pour le moment j'ai un peu de mal à cerner la personnalité de chacune des personnes vivant avec moi tout en me disant que je suis peut-être partit pour passer un bon moment avec eux... et, par exemple, pour le moment, les seules choses que je sais de toi c'est que ton prénom est Lex, que tu est rousse, et... et que tu e en train de ramasser du bois. Tu pourrais avoir ravagé toute une civilisation à toi toute seule que je pourrais même pas avoir une petite chance de le deviner.

Il lui sourit timidement, avant de l'aider à ramasser son bois pour le feu.

-Perso j'aime pas vivre à coté d'étrangers, je peux respecter le silence de ceux qui veulent le garder, mais j'ai besoin d'un minimum pour que la confiance s'installe je crois.

-Comme je te l'ai dit moi Je suis juste Alopias, j'ai pas mal voyagé, si tu as envie que je te raconte mes voyages... prévoie quelques jours et un bon mouchoir. Et si tu as des questions à me poser sur l'organisation ou l'origine des "infidèles" n'hésite surtout pas !

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

En entendant Alopias émettre l'hypothèse qu'elle puisse être un démon assoiffé de sang celle ci pouffe de rire. Elle repose son fagot et et lève ses mains aux index recourbés au niveau de ses tempes en parodiant une expression démoniaque.
Puis le laissant terminer elle reprend son expression de bouddha avant de lui répondre.

"Du temps on a que ça, et je mouche peu quand je pleure donc ça devrait aller...*sourire discret*. Ça me tente bien que tu me racontes ton histoire et celle des infidèles mais je vais d'abord te rassurer à mon propre sujet, je te dois bien ça."
Elle se penche et entame la récolte d'un nouveau fagot...
"Après le crash j'ai repris conscience au beau milieu du désert comme pas mal de monde... A l'époque j'étais un peu comme Jade, la parole en plus... et les compagnons en moins. T'imagines bien que mon premier contact avec le monde post crash a été assez... dramatique. Je me souviens encore du premier être humain que j'ai aperçut... J'ai couru vers lui comme si c'était mon père et que j'avais 5 ans... jusqu'à ce qu'il relève la tête, un lambeau de chaire humaine (son propriétaire gigotait convulsivement à ses pied...) dans les mandibules et une expression d'exaltation et de folie sur le visage. A ce moment c'est lui qui s'est mis à courir vers moi en s'arrachant son pagne. Sur ses traits comme en dessous de la ceintures cet enfoiré avait l'air joyeux de me voir... J'étais tétanisée... mais si je suis là devant toi pour te raconter ça c'est que j'ai tout de même fini par réagir..."

Jusqu'alors, Lex racontait ces évènements avec détachement, tant dans son attitude que dans sa voix, mais progressivement alors qu'elle parlait, l'un comme l'autre se sont mis à vaciller. Une branche échappe de ses bras légèrement tremblant qu'elle tente de rattraper. Mais tout son fagot s'écroule au sol. Regardant piteusement le tas à ses pieds elle inspire profondément comme pour regagner le contrôle d'elle même et s'accroupit afin d'attraper un des bouts de bois de ses deux mains fermement serrées. Restant un moment dans cette position elle reprend:

"J'ai tenté de faire ça le plus rapidement possible mais avec ce genre d'ustensile *elle agite le bâton qu'elle tient* c'est pas évident. Heureusement pour moi il ne s'était pas attendu à ce que je réplique... encore moins à ce que je m'assure qu'il n'y revienne pas. Ça a été le pire quart d'heure de ma vie..."

Tout elle coup elle se met à rire doucement:
"J'avais pas prévu de te raconter ce genre d'anecdote. Je crois pas que ça va vraiment te rassurer... La suite est moins glauque, promis..."

[HRP: Je te laisse l'opportunité d'en placer une mais bien entendu l'histoire est pas terminée Wink

]

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

Alopias écoute, sans rien dire, cette histoire semble le travailler, il lui tend son chargement pour retrouver ses mains libres et ramasser le bois à leurs pieds.

-Toi au moins tu as visiblement sut quoi faire, et tu n'avais que ta propre vie à sauver. Quand je t'écoute je suis presque jaloux de ne pas avoir connu que ce genre d'horreur dans ma vie.

Il lui sourit avant de se redresser les bras chargés. Lui souriant timidement.

-Et une fois cette pauvre âme écartée de ta route ? Tu t'en est sortie comment ?

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

Lex dévisage Alopias en haussant un sourcil. Vivre ça au quotidien? Elle se demande quel genre de vie il peut bien avoir vécu... Mais elle doit finir sa propre histoire...

"J'ai errer un moment seule en pleine brousse... j'ai éviter tout les sauvage du même acabit que j'ai pu croisé... l'avantage de ce genre de fous c'est qu'ils sont rarement discrets. Et puis j'ai rencontré une bande de type un peu spéciaux. Le genre... body-builders dont une femme n'aurait rien à craindre si tu vois ce que je veux dire... Malgré tout j'ai mis un temps fou à accepter de les suivre. Ils m'assuraient que je n'avais rien à craindre d'eux mais tu imagines bien qu'après ce qui m'était arrivé j'allais pas les croire sur parole... Et puis j'ai considéré mes chances de survie à long terme en solo et j'ai bien du admettre que j'irais pas loin. Je les ai donc rejoins en promettant d'arracher l'oreille du premier qui me loucherait dessus... Quelle conne *rire* ça risquait pas d'arriver."

Elle marque une pause. Cette fois c'est la nostalgie qui se dessine subtilement sur ses traits.

"Quelques jours plus tard j'étais copine comme cochon avec mes trois folles... J'avais découvert de vrai nounours... Des mâles avides de mâles qui n'avaient même pas besoin de se montrer violent pour tenir la racailles du désert en respect. On a taillé la route pendant un moment à travers le désert jusqu'à ce qu'on fasse étape à Omega Nuke. Là on s'est incrusté dans le paysage jusqu'à ce que les proprios du bled, l'Acide nucléique, ne reviennent de croisade et ne rappelles à tout le monde que s'ils disaient rouge, tout le monde devait suivre..."

"Pas accros aux dictatures moi et mes copines on a décidé que l'atmosphère était trop lourde pour nous. Quelques temps après notre départ et quelques exécutions publiques de contestataires plus tard, une lutte interne de pouvoir parmi l'Acide vit les dirigeant de la cité s'entretuer et la cité en question sombrer dans le chaos..."

"Pas mécontents d'avoir pris le large on a filé vers l'est, vers Ironwood. Une fois sur place, on s'y est vite intégré... trop vite même... Nos affectations respectives m'ont fait perdre de vue mes amis... j'ai aussi entendu dire que l'un d'eux avait été atteint par la zombinite. De mon côté je me suis enracinée dans un train-train. J'ai tenté de m'impliquer dans la vie "politique" locale mais j'ai réalisé que je perdais mon temps. Les conflits d'intérêt, la diplomatie hypocrite... Je me sentais pas faites pour ça. C'est à ce moment que, blasée de tout, l'idée m'a effleurée de quitter la cité. Onze était alors en quête de compagnon pour prendre la route, j'ai saisi l'occasion... et me voilà"

"Voilà mon histoire... Rien de bien extraordinaire mais au moins tu voix tu n'as rien à craindre. Et si un jour j'ai des envie de venir tous vous égorger pendant votre sommeil je vous ferai signe"

Elle lui fait un clin d'œil

"En revanche toi tu as l'air d'en avoir vu de belles... J'ai pas raconté le prélude un peu mouvementé de ma vie post crash à beaucoup de personne mais t'es le premier qui ne fait pas comme si il avait un truc qui l'appelait ailleurs... ce qui me laisse penser que t'en as vu d'autre..."

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

Alopias écoute le récit, marchant jusqu’au campement d’un pas lent.

-Moi j’ai passé une bonne partie de ma vie à vire en vagabond solitaire, j’ai survécu je sais plus comment, sans doute étais-je suffisamment misérable et inintéressant pour que l’on s’occupe de moi. Un jour, j’ai trouvé une radio par terre sur le cadavre d’un pauvre gars, et c’est grâce à ça que je me suis décidé à aller aider une pauvre fille en détresse du nom de Raven. C’était un peu à l’Ouest d’ici justement, et la dernière fois que j’ai vu cet endroit je devais marcher avec elle en direction de la mine de fer à l’est, qui s’appelait Outer Haeven.

- On n’y est pas resté longtemps, juste le temps de prendre une douche en fait, et on est parti directement au sud, vers Lune de Miel, où j’ai rencontré Deux femmes merveilleuses, Tasartir, et Emily d’Apparat. Ça fait penser à un joli paradis peuplé d’amies et de maitresses belles comme des cœurs ?… non ! C’était un enfer !

Il marque une pose, déposant les branchages pour préparer le feu.

-Raven c’est attiré toute seule et volontairement des problèmes avec un tas de muscle de Lune de Miel et j’ai refusé d’entrer dans son jeu débile en m’apitoyant sur son sort comme elle l’aurait voulu, perdant définitivement les dernières trace de la pseudo-amitié de circonstance qu’elle avait pour moi. Tasartir était réduite en esclavage par le même type, et c’est bien après m’être fait chier à la libérer que j’ai compris qu’elle s’était mise volontairement dans cette situation. Et par-dessus tout ça, il y avait Emily, l’administratrice au grand cœur bourrée de principes qui refusait de voir qu’elle vivait en fait avec des monstres.

-J’étais Naïf, Raven avait pardonné au tas de muscle qui avait pourtant voulu la violer avec l’aide forcée de son esclave et filait à présent le parfait… la parfaite baise avec lui… quand à moi, je m’amusait à croire que Tasartir libérée de son bourreau et moi nous pourrions vivre heureux tout les deux… ce qui n’empêchait pas ma blonde d’aller se faire violer par Raven pour chercher à obtenir son pardon et à faire joujou avec Emily dans son lit… à l’époque je m’en foutais, elle pouvait coucher avec qui elle voulait, mais elle profitait de ma tolérance pour déconner plein pot. Au point que j’ai même fini un jour assommé par Raven pour avoir voulu m’interposer dans un viol caractérisé de ma compagne.

-Je sais plus trop ce qui c’est passé après, c’est un gros micmac, tout ce que je sais c’est que l’on est partit moi, Emily, Tasartir, et quelques autres pour fonder une communauté minière et nous écarter de cette atmosphère malsaine, sur le trajet j’acceptais Emily dans mon couple, et commençait même à éprouver de réels sentiment pour deux femmes à la fois… elles sont finalement tombées enceintes… presque en même temps.

-La vie reprenait pour moi, j’étais loin de Raven et de sa bite sur pattes, j’avais deux femmes enceinte de moi à mes cotés… le bonheur ! Mais Tasartir à déconnée une fois de trop, je te passerais les détails mais tout à explosée, au final Tasartir à fait une fausse couche, Emily m’a subitement lâché au profit d’une blonde totalement déconnectée de la réalité et Tasartir à finie par se donner la mort en sautant tête le première d’une falaise de 30 mètre de haut. Le pire c’est que je n’y étais absolument pour rien, aujourd’hui encore je me dis que peut-être cela se serait-il mieux passé si je m’en étais un tout petit peu mêlé.

-Privée d’elle et de ses talents de chasseuse, on a préféré tous partir nous installer au Passage… pour la suite je vais attendre un peu, je fatigue.

En fait de fatigue, c’est plus de douleur qu’il s’arrête, essayant nerveusement d’allumer le feu.

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

Lex regarde Alopias les yeux ronds... Son cerveau est en effervescence tentant d'essayer de remettre son récit en ordre... Pas certaines de pouvoir comprendre tout les tenants et les aboutissants de cette suite de viols, de trahisons et d'actes de cruauté elle ouvre lentement la bouche, cherchant quelque chose à dire de réconfortant à Alopias que la narration semble avoir mis à genou...

"Heu... ben... "

Alopias s'est accroupi près d'un des fagots qu'il tente d'allumer. Abandonnant sa phrase, Lex va s'assoir en face de lui tout en scrutant son visage triste. Le malboro man vient de compléter son image par un passé sombre qui lui pèse. Pourtant lorsqu'elle l'avait vu pour la première fois il lui avait semblé de loin le plus assuré de tous les infidèles. Etait ce le trait d'union de ce groupe? Un passé tragique? Même le jovial Matthias lui avait raconté que sa vie avait été sauvée par Alopias et Naïma (avec qui elle n'avait pas encore eu le plaisir de converser). Elle secoua la tête pour ramener son attention à son interlocuteur.

"On a tout le temps pour causer comme j'ai dit... Prend le temps qu'il te faudra mais je suis curieuse de connaître la suite... Notamment comment tu t'es sorti de cette série noire et comment tu t'es retrouvé dans votre joyeuse...enfin je la pensais joyeuse, bande..."

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

Les flammes commencent à consumer le petit bois, s’étendent lentement à tout le fagot en des crépitements rassurant, le feu prend bien avec l’été qui approche.

-Et bien Arrivé au Passage, je suis devenu un zombi assez rapidement, j’ai oublié une bonne partie de ce que j’ai fait durant de long mois, je pense qu’Emily a veillé sur moi durant cette période, mais je n’en suis pas sûr, tout ce que je sais c’est qu’un jour je me suis retrouvé au bord du fleuve en train de me trancher les veines.

Il montre une large cicatrice à son poignet avec un sourire navré.

-Ça a eu le mérite de me réveiller, le pire c’est que je n’ai aucune idée de ce qui a pu me pousser à le faire sur le moment, sans doute l’usure morale. Même si pour moi c’est tout simplement l’idée que je n’avais plus que ça à faire pour être enfin tranquille et libéré de mes tourments.

Il sourit à Lex, lui prouvant que c’est de l’histoire ancienne.

-Peu de temps après ça, Neige, la tenancière du bar quittait la communauté du Passage pour Yellow Roar et me confiait la gestion de la boutique. Je devenais le barman de la communauté alors que je ne connaissais rien au métier… il a fallu pas mal de tests en tout genres pour que je sache mettre un nom sur ce que je donnais à consommer, mais j’ai fini par être reconnu comme, je pense, quelqu’un d’important dans la communauté. Dans le même temps, Mon premier enfant naissait d’Emily. J’étais présent à l’accouchement, mais ce n’est pas moi qui tenait la main d’Emily, j’étais bien trop occupée à aider Alice Darell à sauver la vie de mon fils.

Il y repense un instant avec un sourire, le souvenir de la scène semble à la fois le faire souffrir, mais on peu tout de même lire la joie qu’il a eu de tenir son fil dans ses bras avant même sa propre mère.

-Pour son prénom, je n’ai pas eu mon mot à dire, pour le nom de famille non plus. Mon fils s’appelait « Gabriel d’Apparat », ainsi en avait unilatéralement décidé sa mère. Sa mère qui préférait élever seule son enfant et le confier à des étrangers pour se reposer plutôt de me laisser m’occuper de lui, j’ai du négocier longtemps avant d’avoir quelques gardes.

-C’est le regard d’Alice Darell à l’accouchement qui m’a fait prendre conscience que quelque chose clochait dans ma vie, avant, je me contentais bizarrement de suivre docilement le mouvement en me résignant à la fatalité, c’était comme ça, c’était normal. Mais Alice m’a fait comprendre sans même le vouloir… que je manquais de force, que je me résignais trop. Alice ne m’aimait pas du tout. J’ai donc décidé de tout faire pour que cela change, je l’ai supplié de m’aider à reprendre des forces… et à force de la harceler, elle a finie par accepter, et lentement, sans même que je m’en rende compte, elle est devenue une amie avec un grand A, et m’a donnée suffisamment confiance en moi pour que j'aille intégrer le conseil du Passage. Alice et moi on gardait de temps en temps mon fils ensemble à l’infirmerie, c’était le bon temps.

Il semble nostalgique de cette période, comme si s’était de loin les meilleurs souvenirs qu’il avait de son passé. Il secoue un instant la tête pour chasser ces pensée de son esprits et continuer en s’asseyant à coté du feu plus confortablement.

-A partir de là, j’ai compris ce que c’était que la politique du Passage, en réalité une grosse supercherie. En gros, tout était décidé en haut lieu par le triumvirat, trois personnes décidant de tout incontestables et incritiquables, les membres du conseil n’ayant que le droit de… conseiller ! Mais attention ! Pas n’importe comment ! De ne conseiller qu’en prenant en compte les rares infos déjà connues du triumvirat et généreusement donnée au conseil pour examen… pour tout te dire, les simples membres du conseil n’ont jamais eu accès à la fréquence des gardiens de la communauté, Nous n’étions même pas informés des missions en cours. Et il a fallut que je tape du point sur la table pour que le conseil ait accès aux fréquences diplomatiques.

Il rigole, le ridicule de la gestion de la communauté étant manifeste à ses yeux.

-Soit ! On aurait pu se contenter de ce mode de fonctionnement, la guerre et la politique extérieure c’était pas trop mon problème à l’époque, et si le trium voulait s’en charger tout seul… s’était tant mieux. Là ou ça se corse, c’est que le trium était « trop occupé » pour se charger des plans de production et de la construction des infrastructures… c’était aux conseillers de s’en occuper… sans rien savoir des projets du trium, ni des décisions diplomatiques, ni des missions en cours, ni des arrangements privés avec ceux qui fayottait avec eux pour obtenir avec succès des privilèges… sans jamais intervenir auprès de qui que ce soit d’autres d'ailleurs.

Il regarde Naima, affichant une expression compatissante.

-C’était Naïma qui se chargeait du plan de production, et malgré son investissement considérable dans cette tache, elle ne se prenait que des reproches. La population de guerrier s’entrainant toute la journée sans rien produire avait doublé avec l’arrivée de ceux de Tombstone sous sa gestion et on lui reprochait d’avoir fait perdre par sa gestion une bonne partie des réserves de la comm, elle se prenait aussi des reproches du trium pour ne pas avoir privilégié untel ou untel dans une formation pour d’obscures raisons « pourtant évidentes » flairant le copinage. J’ai dénoncé ouvertement tout ça, Emily, membre du triumvirat, l’a prise pour elle, vexée, elle a chargée un charriot avec des réserves, son fils, et ses plus proches amis et est partie… quand on l’à interrogée sur la raison de son départ, elle a invoqué une mission pour Yellow Roar, mission improvisé en quelque heure sans prévenir personne et en confiant les clefs de la comm à une gonzesse trop gentille pour poser des questions à un « intouchable » membre du triumvirat.

-La seule réaction du triumvirat face aux agissement méprisants et aux insultes directes d’Emily contre Moi et Naïma à eté d’ecrire dans les lois que la critique d’un membre du triumvirat était « publiquement » interdite… devant autant de mauvaise volonté, on à décidé de partir en emmenant avec nous les gens qui voulaient voir le monde, on est pas partit en claquant la porte, et on leur a laissé tout le temps de s’organiser pour que notre départ ne les mette pas dans la merde.

-Le groupe des infidèles se constituait à l’origine de moi, Naïma, Mr Penn, Yhaminia et Erica. Penn à été abandonné au désert quand il a été frappé de zombinite, une maladie soudaine et inexpliquée, un jour il fallait lui demander de se taire pour en placer une, le suivant il refusait même de s’alimenter. Yhaminia est morte de maladie, Personne n’avait vu qu’elle était malade et un rationnement de trop l’a tué. Erica à eu une absence malheureuse au mauvais moment, et en est morte.

Il ne restait plus que moi et Naïma à Lune de Miel, renommé Nomad’s land et peuplé de nomades, Matthias à envoyé un signal de détresse et on est aller lui porter secours… quand on est revenu dans la communauté il n’y avait plus personne, on a trouvé Jade pas loin de la comm errant avec une jolie blonde qui a décidé que l’on était pas assez bien pour elle, et on a récupéré Akodo et Tan un peu après… Akodo ayant aussi décidé que l’on n’était pas assez bien pour lui… on a croisé Henri peu de temps avant de vous trouver. Voilà.

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

Lex laisse flotter un moment ce silence de conclusion à regarder le feu de son perpétuel air pensif... Puis la voix engourdi elle lance doucement...
"Sacré passé..."
Elle sourit de son propre euphémisme poli puis reprend...
"En tout cas ce fut instructif même s'il a fallu titiller de vieux démons endormis... Ça m'a fait plaisir de papoter avec toi... Et puisqu'on a parlé du passé, qu'en est il de l'avenir... du moins pour toi? Des projets, des ambitions?..."

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

Alopias sourit, étrangement, raconter son histoire au passé lui a fait du bien.

Mais la question, toute innocente qu'elle soit, semble le troubler, comme si on venait de lui donner le droit d'y réfléchir pour la première fois depuis des Années. La réponse se fait attendre avant qu'un sourire franc ne s'affiche sur son visage.

-Je pourrais te répondre une truc bateau du genre : vivre, tout simplement !... mais ça serait pas très constructif. Je n'ai pas besoin de me projeter dans l'avenir pour satisfaire mes projets et mes ambitions, c'est déjà le cas aujourd'hui... je suis heureux aujourd'hui, et j'ai seulement envie que ça dure... peut-être éviter de tout perdre à nouveau.

-Quand on a quitté le Passage Naïma et moi, notre groupe n'avait pas de nom, c'est Naïma qui l'a choisi, sans doute pour marquer notre divorce avec La communauté au profit des grands espaces. Avant nous étions.. fidèles... a la communauté du Passage.

-Et toi ? Quels sont tes projets ? et la nature de tes liens avec les autres membres de ton groupe ?

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

Lex réfléchis un instant avant de répondre

"Personnellement, même si le nomadisme me plaît bien, au fond je suis une sédentaire... Mais je n'ai encore trouvé aucun foyer dans lequel je me sente vraiment bien... Alors mon projet à moi c'est sillonner la brousse en quête de gens qui partagerait la plupart de mes idéaux et à terme, construire notre havre perso... Mais dans l'immédiat je n'y pense pas vraiment... Je suis un peu comme toi, je vis au jour le jour... Ce qui m'amène à mes liens avec Onze, Jay et John: je les ai rejoins comme ça sur un coup de tête... Tout ce que je savais d'eux avant de les rejoindre c'est qu'ils vivaient à Ironwood ce qui m'assurait au moins d'une chose: ce sont des gens un minimum civilisé et digne de confiance... Par ailleurs au grès du voyage il s'est avéré qu'ils étaient relativement d'agréable compagnie donc jusqu'à nouvel ordre, je suis le mouvement..."

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

Alopias grimace un peu en entendant Lex presenter ses projets de communauté...

-C'est vrai que ça avait du bon d'avoir des installations pour travailler, une cuisine, une infirmerie, un toit au dessus de sa tête quand il pleut ou qu'il fait trop froid... mais je n'aime pas l'ambiance malsaine des communautés. Des communautés où des gens, par seules raisons historiques, décident de ce qui est bon ou mauvais de faire pour tout le monde, de quelle guerre va être menée... j'ai produit des lunes et des lunes pour que des tas de muscles n'ayant aucune autre volonté que de devenir assez fort pour se casser puisse le faire.

-J'ai vu de véritables bons à rien obtenir plus de la part des chefs de comm que moi en un an de travail acharné... je produisait presque chaque jour pour dix personnes et J'ai eu autant de réserves en partant que ce que j'ai pu donner à Akodo qui n'est resté que 2 ou 3 lunes avec notre petit groupe à peine auto-suffisant.

-Je ne me soumettrait plus jamais à une communauté, j'y passerais, je collaborerais peut-être avec, mais on ne me prendra plus un gramme du résultat de mon travail sans que je sois d'accord et sans que je sache à qui il va servir...

-J'ai vu Le Passage fournir avec ma production des gens qui avait torturé des innocents aux yeux de tous.

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

Lex sourit.

"C'est justement le genre de chose que je veux éviter dans la petite utopie que j'ai l'intention de fonder... Je suis bien d'accord sur le fait que la milice ne mérite pas plus que les travailleurs... et sur le fait que les actes de cruauté de chacun doivent être jugé et éventuellement condamné... C'est d'ailleurs pour ça que je prend le temps de me trouver des alliés de confiance avant de même songer à débuter cette entreprise. Si les bases d'une société sont vérolée elle peut ne s'écrouler que des dizaines d'années plus tard sans que personne ne s'y soit attendu... ce que j'ai l'intention de faire c'est évoluer lentement mais sainement."

Elle marque une pause considérant l'enthousiasme avec lequel elle vient de dire tout cela. Puis en souriant elle reprend:

"Et c'est là que tu dis, "cette fille est folle"..."

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

-Folle ? c'est pas ce que je me dis, je dirais plutot utopiste. mais j'ai une question pour toi, pourquoi à ton avis presque toutes les communautés fonctionnent-elles de cette façon ? Moi je suis persuadé que ce n'est pas par malveillance des gens aux commandes, pour la plupart ils ont le sentiment de faire au mieux en agissant comme ils le font.

Il la regarde, lui adressant un petit sourire de défi.

-Qu'est-ce qui te fait croire que tu ne deviendra pas exactement comme ces responsables de comm quand tu auras subis la mauvaise volonté et le manque d'implication de près de 50 % des gens qui comptent sur toi pour que tu les garde en vie et en bonne santé Alors qu'il n'ouvrent même pas la bouche pour faire faire part de leur éventuelle maladie ? Qu'est-ce qui te fait croire que tu ne deviendras pas exactement comme ces responsables de comm quand tu auras subit les sourires bêtement satisfaits des 40% des gens qui acquiescent à tes projets sans même les avoir étudiés "par confiance en toi" ? Qu'est-ce qui te fait croire que tu ne deviendra pas exactement comme ces responsables de comm quand tu auras subi les enguelades des 10% de gens vraiment actifs qui critiquent ta façon d'agir et pensent pouvoir faire bien mieux que toi ?

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

"Je n'ai pas l'intention d'être seule aux commandes. Aucune administration ne saurait fonctionner convenablement sans une bonne répartition des pouvoirs. Je n'ai pas l'intention non plus de laisser des anti citoyens abusé de l'hospitalité de notre communauté... des règles drastiques seront sûrement mise en place sur les droits et les devoirs de chacun sous peine d'exclusion... Et enfin je n'ai pas l'intention d'y échapper: dans toutes communauté il y aura toujours des profiteurs et des contestataires... Et face à cela j'aviserais de la meilleure façon d'amener les uns à s'impliquer et les autres à être satisfait... sauf si bien sûr il est admis par l'ensemble dirigeant que le problème est plus de l'ordre de la mauvaise foi...

Comme je te l'ai dit, il se passera du temps avant je n'entreprenne quoi que ce soit avec qui que ce soit... De même je ne garantit pas notre succès mais au moins nous auront essayé..."

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

Alopias semble rire, visiblement ce n'est pas la première fois qu'il est confronté à ce genre de discours.

-Ecoute toi ! c'est seulement un projet et on entend déjà des mots tels que Administration, pouvoir, citoyens, règles, droit, devoirs, exclusion... A mon avis... cette communauté peut fonctionner uniquement si les gens qui y vivent sont... autonomes !

-Dans les communautés actuelles, tout le monde est interdépendant, sa propre survie et son propre confort passe par les autres, à partir de là, il devient logique d'exiger que les autres agissent de la façon qui nous "semble" la meilleure... quitte à les forcer. C'est vrai partout, mais particulièrement dans les communautés où souvent toute l'organisation et la distribution des ressources de plusieurs dizaines de personne revient à une ou deux personnes.

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

Lex fronce les sourcils...

"Je suis pas certaine d'avoir compris ce que tu essayes de me dire. En tout cas je suis assez étonné que les mots que j'ai employé (et je les emplois juste pour ce qu'il veulent dire pas parce que je tire des plans sur la comètes) t'évoques l'autonomie. Les concepts de droit de devoir pour moi ça m'évoque plutôt une tentative de vivre en harmonie avec mon prochain...non?
Et puis l'interdépendance à la base ça veut dire que tout le monde dépend autant de tout le monde ni plus ni moins selon les individus... c'est un idéal mais on peut toujours essayer de tendre vers cet idéal non? Il y avait une idéologie politique qui portait se nom avant le crash... Mais ça n'a pas vraiment marché je crois..."

Elle sourit

"Quelque chose me dit que tu as un peu la haine contre le concept de vie en société... je me trompes? J'ai pas dit que j'y arriverai tu sais...j'ai dit que j'essayerai. C'est dommage que des gens comme toi rejettent ce genre d'idéal... Tu sembles avoir les valeurs requise pour contribuer à ce genre de tentative... "

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

-Je t'avoue que j'ai du mal à me comprendre moi-même. Pour moi, la réussite d'une communauté passe avant tout par le respect des individualités et l'implication volontaire des habitants dans des projets communs... donc par leur capacité à dire non librement sans pour autant perdre le respect et la confiance de tous les autres.

-A l'heure Actuelle, quand une personne refuse de suivre catégoriquement le mouvement de la comm, il se retrouve souvent dans notre situation actuelle, à errer sans but à l'extérieur dans l'espoir de se constituer un groupe de personnes aptes à assurer leurs survie commune... d'ailleurs tu remarquera que les plus grand râleurs des comms sont souvent les indispensables, les gens sur le départ ou ceux qui sont assez populaire pour réunir du monde pour se casser ...

-Imagine à présent que dans ta communauté, chacun se sente libre de s'exprimer sur le même pied d'égalité que n'importe qui ! Que chacun se sente assez fort pour ne pas avoir peur du rejet, Que chacun soit suffisamment "autonome" pour dire merde et se casser quand bon lui chante si on le fait chier avec son avis ? les discutions seraient à mon avis plus saines dés le départ... mais c'est mon avis.

-Pour moi les règles, ça ne rime à rien ! Au passage, il y avait une regle qui interdisait la critique ouverte contre les membres du trium... il faut pour que les choses marchent dans une communauté que les choses fonctionne le plus possible "naturellement" bien. C'est pour ça que j'ai franchement la haine contre les communautés ou l'ordre est souvent totalement artificiel.

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

"Je crois que je commence à comprendre ce qui te dérange dans l'idée d'une "règle"... Toute communauté avec des lois strictes n'est pas forcément une dictature abusive Alop'... Tu sais le sens premier de "politique" c'est l'art de vivre ensemble. Et là ou c'est bien un art c'est qu'il n'est pas donné à tous de mettre en place un système qui soit stricte tout en étant juste... Je t'accordes que c'est un équilibre précaire mais personnellement, je vois au delà de la difficulté, au delà des embrouilles avec les profiteurs, au delà des conflits insoluble... Je pense à la prospérité, au bonheur partagé par chacun... J'ai envie dy croire et d'essayer..."

"Et pour ce qui est de choisir d'en être ou non, il va de soi que c'est un choix réservé au niveau individuel... Je dirais même que c'est le premier des droit. Et de manière rétorique ça peut même devenir un devoir. Face à la démocratie, quelqu'un qui se retrouve seul contre tous doit soit accepter le choix de la majorité, soit s'exiler de son propre chef..."

Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 11/05/2008

Alopias esquisse une petit sourire, avant de se tourner vers Lex d'un air surprit et visiblement intéressé par la conversation

-On est ok tout les deux pour dire que le premier des droits est de pouvoir choisir d'en être ou pas. et que celui qui n'est pas d'accord doit se casser...jusque là, on est d'accord... après... manque de bol, moi je dis qu'il ne le peut pas ! et se voit donc contraint d'adhérer malgré lui à une politique qui n'est pas la sienne, de pousser les gens présents à partager ses idées, voir même, de faire croire à son adhésion jusqu'à ce qu'une trahison soit devenue possible.

Il rit un instant, visiblement emballé par le débat philosophique.

-Par contre tu as raison pour une chose. à partir du moment où on obéis à des règles et non plus à des hommes... ça va mieux... mêmesi on regarde à l'échelle de notre petit groupe de nomade c'est déjà très compliqué. Pour toi par exemple, tu produis de l'eau avec Onze et les autres pour quoi ? parce que quelques personnes l'ont décidées pour toi ou parce que ça répond juste à des règles de bon-sens ? ou alors est-ce un délicat mélange des deux ?

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 08/07/2008

"Tu crois vraiment que je suis le genre de personne à agir sans me demander pourquoi *petit souffle en guise de rire*? Si mes actes sont le plus souvent conformes aux règles Alop', c'est que je me suis assuré de vivre à un endroit ou les règles me semble moralement et globalement légitimes. Mais si un jour je dois "transgresser" tu peux compter sur moi pour être la première à le faire... Au fond, à mon sens, tous n'est question que de morale, et non de justice..."
"Mais sinon, pourquoi penses tu que quelqu'un qui ne partage pas les mêmes valeurs que les gens avec qui il a décidé de vivre ne peux pas les quitter? Et pourquoi tu pars du principe qu'il va rester parmi eux pour les trahir? De toute façon j'ai bien dit que c'était un droit mais que ça pouvait aussi être un devoir... ou une peine... l'exil en somme..."