Retour de vacances

John revenait de sa nuit blanche agitée en trainant les pieds. Les yeux cernés, la mine déconfites, le visage et les vêtements couverts de terre, il se dirigeait vers le campement.

Il vit alors que le groupe de "sauvetage" était rentré et était accueillit dans l'allégresse générale. Ou presque.

Il observa le camp pendant une minute, posant dessus un regard remplit à la fois de colère et de lassitude.

Il tourna les talons et repartit en sens inverse.

Searclaw accueillit Cinoque à grandes tapes dans le dos, ne pouvant réprimer un rire devant la surexcitation visible de ce dernier. L'homme avait l'air heureux, intégré, et surtout très content de le revoir. C'était un sentiment plus que réciproque. Quelque chose en lui touchait profondément Searclaw, une spontanéité, une pureté que l'on associait généralement aux enfants. Après l'étreinte chaleureuse, le jeune homme fit quelques pas en arrière pour le regarder, sourire aux lèvres :

- Merci d'avoir pris soin de tous mes amis pendant que j'étais pas là. T'as assuré camarade. Et toi ça va ? La forme ?

Gray eu un rire discret à la citation Ashanti de Matthias, et afficha un air plus ravi encore lorsque celui ci lui mit entre les mains le sachet de champignons. Il les contempla, tout en parlant avec Matthias :

"Un psychologue de l'ancien temps à dit : L'effet est comparable à celui d'un microscope. Quand vous observez quelque chose au microscope, vous découvrez soudain un monde invisible autour de vous. C'est la même chose avec les drogues psychédéliques.""

Gray saisit un des champignons afin de mieux l'observer.

"Je pense qu'il augure un bon trip."

Jack arriva d'on ne sait où, passa un bras autour de la hanche de Ali et fit claquer une bise sonore dans l'épaisseur enivrante de ses cheveux bouclés.

Bien content que vous soyez de retour parmi nous les gars, j'aurai bien aimé venir mais je me souviens qu'après avoir pris des champignons, karl lagarfeld m'est apparu et m'a dit que les animaux dont on fait des manteaux de fourrure nous tueraient si elles le pouvait, donc il ne fallait pas avoir de pitié !
Et j'ai passé les heures suivantes à me battre contre des saloperies de renards et des visons aux oreilles pointues qui puent !

Fawkes tapota gentiment la main d'Alicanta.

- Je vous remercie mademoiselle Alicanta, dit-il avec un sourire chaleuraux.

Il la libéra à l'arrivée de Jack à qui il adressa un salut de tête.

- Le tout est que vous ayez réussi à vous tirer de ce combat titanesque, monsieur Bruyère.

Il les regarda un instant, tous le deux, apercevant en eux le reflet d'un passé révolu.

- Si vous voulez bien m'excusez, maintenant, je voudrais installer mes affaires.