Rencontre avec Capuche.

Les marais, les cadavres, les alligators... Pour un point de rendez-vous, le lieu n 'avait rien de plaisant, on pouvait même difficilement faire pire.
Pourtant c'était bien là que les Affranchis devaient récupérer leur dernier chien errant en date, la mystérieuse Capuche. Fawkes avait voulu partir en éclaireur, bien qu'il se fut déjà perdu dans des endroits similaires, et évidemment il n'avait donné aucun avis sur la femme masquée. Ils savaient qu'il l'avait trouvé, rien de plus.


Matthais s'avança avec un enthousiasme à toute épreuve. Sourire freedent, tour à tour narquois ou charmeur, l'air ouvert et dégagé.
Avec une technique d'une habileté imparable, profitant de l'effet de surprise, il s'inclina pour un léger baise main.


"Enchanté, Ô voyageuse masquée. Je suis Matthias et voici tout le petit monde que tu as eu l'occasion d'entendre."


Curieux il chercha une seconde à capter le regard de celle qui paraissait être une assez jeune femme puis loucha sur ses chaussures qui s'enfonçaient dans la terre meuble et suintante. C'était toujours un peu difficile d'en placer une lorsque le jeun homme était sur sa lancée:


"J'crois qu'on va pas s'éterniser, l'endroit est trèèèèèèèès déplaisant."


Haussant un peu la voix pour ses compagnons de route.


"Hey les gens ! On dit bonjour, on s'fait un bisou puis on s'active vers la foret hein !"


Adressant à nouveau un sourire à Capuche, il rajouta d'un ton un peu plus bas sans vraiment poser de question:


"D'autant qu'on aura compris qu'il vaut mieux pas trainasser..."

Gray s'avança à la suite de Matthias, mais d'un pas plus lent, plus posé. Semblant garder ses distances avec ce qu'il apercevait comme une grosse forme noir plus ou moins phallique, à travers ses lunettes épaisses.

"Nous prendrions bien la peine de dire à qui chaque voix appartenée mais j'imagine que Dieu s'est déjà chargé de te présent les mécréants que nous sommes."

L'humour était provocateur mais le ton et le sourire amicale et ses haussements de sourcils laissaient deviner un regard tout aussi amical derrière ses épais verre opaque. Il s'approcha, s'inclinant légèrement en avant.

"Docteur Henry Gray, enchanté. Au cas il ne m'aurait pas mentionné."

Les marais… .
Ca faisait désormais un petit moment qu'elle était sur la zone. Ses fosses nasales s'étaient habituées.
Ca faisait longtemps qu'elle n'avait vu du monde. Et enfin les affranchis arrivaient.
Pourtant sous sa burqa, Capuche était terrorisée.
Pourquoi ? Les affranchis ne semblaient ni hostiles ni fourbes. La solitude est une douce mélodie. Mélodie relativement angoissante pour une solitaire.
Répondant aussi chaleureusement qu'elle le pouvait aux individus se présentant à elle. Elle commença dans l'ordre des apparitions.
A Matthias. Qu'elle savait être un jovial mais privilégiant surtout le risque 0. Elle fit une grande révérence inclinant la tête signe d'un profond respect.

"Le plaisir de vous regarder ainsi que le monde entoure est heureux. Mais un lieu plus sec avec moins de moustique et de charognard c'est adapté".

S'adressant ensuite au D. Gray.

"Salam. C'est quoi des mécréantsquenoussommes ? Un surnomquevousportez ?
Dieu me parle beaucoup mais mécréants que nous sommes je ne crois pas que il dit ça.

Capuche espérait que l'humeur serait comprit."

Enfin elle se retrouvait devant Naima. Et comme à son habitude elle posait une pléthore de questions… . Révérence devant la nomade

"Et si nous parlions en marchant? je dirais justement quand même que le voyage est bon car je suis devant vous aujourd'hui."

La voila enfin parmi eux. Ce groupe chaleureux aux premiers contacts avec qui elle espérait, elle aurait des souvenirs inoubliables.

A son tour, Onze s'approcha de Capuche, sourire aux lèvres et air inquisiteur. Elle fit le tour de la femme, la détaillant de la tête aux pieds, touchant ça et là la burka avant de prendre enfin la parole :

Héééé c'est toi qui l'a fait ? Ou tu te ballades avec ça depuis que t'es sortie de ton abri ? Et t'étais dans un bunker ? Ou dans des sous-sols ? Hein ?

Oooh mais j'me suis pas présentée ! Onze heures Trente, ravie de te rencontrer !

C'est emmerdant toute cette gadoue alors qu'on est attifé pour le carnaval. Heureusement que Byleth a tout prévu pour l'occasion: jogging et baskets, l'air de rien. Si la société n'avait pas implosé et si le monstre noir ne gardait pas constamment son masque de lucha libre sur la tête, on se croirait presque devant monsieur tout le monde! Enfin, tout dépend de la vision que chacun se fait de ce cher tout le monde...

Bref, c'est l'horreur, tout le monde fait floc-floc en cadence, on ne déniche ni la queue ni la tête des conversations, et faut bien avouer que pour ce vieux Big Funk, ça manque sérieusement de bitches remplumées. Et dire qu'il faut se rabattre sur l'image du derrière malingre d'Alicanta pour se rafraîchir les idées!

Alors que BF louche allègrement sur ce popotin aux accents fugitifs, voilà que le point de rendez vous est atteint. Au début, il ne fait pas attention à Capuche, trop occupé à faire semblant de fouiller dans son sac afin d'accomplir son méfait. Mais soudain, c'est la révélation: un moustique aussi épais que ses ongles de titans vient se loger dans le creux de son cou et se met sans vergogne à lui pomper un peu de sang. Feignant la douleur, la main de Byleth qui se pose sur la zone irritée n'oublie pas de faire un petit détour pour passer le bonjour aux fesses de l'hispanique. Jogging et baskets, l'air de rien...


" Oh yeaaaaaah, ces marais puants sont là pour nous rappeler que ces infâmes petits vermisseaux en ont toujours autant contre notre fucking blood! Je vous le dis, mes petits poussins en sucre, ce qu'il faudrait c'est...

Là bas se tient un spectacle des plus surprenants. La mâchoire pendante, Byleth jette des yeux hallucinés sur le morceau d'étoffe sur pattes qui vient d'apparaître.

" J'en ai vu des freaks, mais à New York City, des comme ça....oh nooooooo! MA-GNI-FIQUE!

Alors que chacun dans la petite troupe y va de sa présentation, Byleth vient se placer devant Capuche, déjà sur les startings block du voyage au côté de Naïma.

" Douce berbère, votre oeil gauche n'a d'égal que votre oeil droit... Et regardez moi ces paupières! Le poète en viendrait presque à décrire vos cernes de mille et une façons, tellement le reste est...foutrement emmerdant! *rire gras*
Ahahahahahahahah, Capuchon, je vous aime déjà.

Bonjour capuche, ravi que l'on se retrouve enfin !

Hé Byleth, c'est la fête ou quoi?
Il lança un regard explicite à BF, tout en se questionnant intérieurement sur la jalousie et le capitalisme.

Les marais.

Quelle idée pour une rencontre ! Personne ne voudrait rester dans un tel endroit. Personne ?

A part John bien sur... tout frétillant à l'idée de pouvoir se faire un steak de grand prédateur. John était donc déjà dans les marais, la moitié du visage depassant de l'eau, guettant le passage de l'animal.

John resta immobile pendant de longues minutes, se confondant avec son environnement, ne laissant échapper que quelques bulles d'air de temps à autres. Puis il arriva.




HRP : Pardon Mr Gotlib.

Capuche ne peut s'empêcher de tourner le regard devant les "compliments" de Byleth

"Merci, vous étés un homme qui semblAIT aller droit dans le but. Et vous n'êtes pas conformé aux règles. Et puis c'est vrai qu'aujourd'hui les règles à part celle des fatma..."

C'est alors qu'elle aperçoit Jack et lui rend la salutation par un petit signe de révérence

Onze lui parlait mais elle l'avait à peine entendu avec l'agitation des autres membres du groupe. Mais qu'elle était donc cette jeune femme qui lui tournait autour ?

"Oui, enfin non, je ne l'ai pas faite. C'est cadeau, je porte car c'est pratique. Eté ou hiver.
J'étais dans un sous-sol je crois dans des montagnes. " (réponse clairement évasive)

Elle fit alors une révérence à Onze

"ravissante partagée."

Gray observait l'étrange comportement de McJohn. Il attendit quelques secondes avant d'intervenir en déclarant :

"John, laisse donc cette pauvre bête tranquille... Faut qu'on marche."

Puis se tournant vers Capuche, un sourire amicale sur les lèvres :

"Dans l'ensemble, il n'y a ici que des gens bien et raisonnable. Enfin c'est ce que je me répète pour dormir tranquille."

On ne pouvait pas vraiment rater la nouvelle silhouette qui arpentait le campement, et Searclaw décida de laisser couler quelques jours, le temps que la jeune femme trouve ses marques, avant de venir se présenter. Il craignait avoir déstabilisé cette dernière lors de leurs communications radio, et ne voulait pas la perturber davantage dans son nouvel environnement. Toutefois, lorsqu'il jugea le moment opportun, il se glissa vers cette dernière, comme l'on approche habituellement un animal sauvage. Ne sachant pas vraiment comment s'y prendre, il décida de jouer la carte de la franchise, et s'avança d'un pas décidé, la main tendue en avant :

- Salut, Capuche. Moi c'est Searclaw. On s'est déjà parlé, et je voulais pas que tu restes sur ta première impression. J'ai du paraitre froid, et je ne le suis pas. Je suis heureux que tu voyages avec nous.

Le jeune homme sourit :

- Nous nous entendrons, donc... Je n'aime pas les gens qui ne veulent pas me laisser la place de penser. Je ne voudrais pas être comme ça avec toi. Nous sommes différents tous les deux, ce qui veut dire que nous aurons beaucoup à apprendre l'un de l'autre. Merci de ne pas me juger sur une première impression. Je sais que parfois je peux paraitre dur et catégorique. Tu apprendras à me connaitre, j'espère, et saches que tant que nous voyagerons ensemble, s'ils sont justes, tes combats seront les miens.

"Chokrane Alicanta. C'est quoi rigueur ?"

Alors non, je ne tiens pas la rigueur alicanta !

Je suis contente que tu viennes présenter pour moi.

capuche répondit de façon evasise cachant clairement sa joie

"Le temps passe alicanta. il passe et la caravane avance..."

Elle resta ainsi pensive. Comme si au fond d'elle-même elle avait des regrets personnels

et les chiens aboient !

Woof woof fit jack dans le cou d'Alicanta, en reniflant comme un toutou sur une piste, la chatouille la fit bondir